L’essor des systèmes de communication numériques ainsi que leur utilisation exponentielle par les internautes témoignent d’une « sociabilité rénouvelée coïncidant avec l’émergence de nouveaux comportements » (1). En effet les informations que nous publions sur les réseaux numériques (réseaux sociaux, forums, blogs, ...) peu importe leur accessibilité (publique ou restreinte), sont révélatrices de notre identité numérique et subissent de multiples traitements tels que la décomposition en traces, l‘indexation par les moteurs de recherches ou le recopiage dans les caches de ceux-ci.
À ce propos, Mme Merzeau affirme que « cette transversalité de la présence numérique est la principale ressource du Web 2.0. » (1) ; soit tout internaute présent sur les réseaux numériques est considéré comme une « ressource ».
Or il ne s’agit en aucun cas d’une ressource ordinaire ; au contraire, l’internaute apparaît comme un véritable agent unique à la fois disposant et offrant une grande richesse tant informationnelle que relationnelle qui est désagrégée et exploitée par la suite. C’est notamment grâce au profilage d‘identité et aux publications des utilisateurs que les plates-formes sociales et de partage numériques constituent désormais un véritable marché de flux de données à plusieurs échelles : technique, sociétale, juridique, et économique.
Or il ne s’agit en aucun cas d’une ressource ordinaire ; au contraire, l’internaute apparaît comme un véritable agent unique à la fois disposant et offrant une grande richesse tant informationnelle que relationnelle qui est désagrégée et exploitée par la suite. C’est notamment grâce au profilage d‘identité et aux publications des utilisateurs que les plates-formes sociales et de partage numériques constituent désormais un véritable marché de flux de données à plusieurs échelles : technique, sociétale, juridique, et économique.
Certes, notre présence et notre activité numériques dépeignent notre identité numérique ; Or, qu’en est-il pour notre e-réputation ? La notion de e-réputation est indissociablement liée à celle de l’identité numérique dans la mesure où cette première en fait partie intégrante.
Mais c’est quoi vraiment la e-réputation ?
« L’E-Réputation est l’image véhiculée par une marque (société, personne…) sur tous les types de supports numériques (médias, réseaux sociaux, forums, messagerie instantanée…). Cette image doit être en cohérence avec la stratégie de marque, d’où, les efforts pour veiller, analyser et orienter. »
Définition de la « e-réputation » (2)
Fadhila Brahimi, directrice du cabinet FB Associés et créatrice du blog « Personal Branding » et spécialiste de la e-réputation va essayer de nous éclairer sur ce que c’est en réalité la e-réputation, quels sont ses enjeux et comment est-elle perçue par la société 2.0.
Source : Youtube
Dans ce podcast Fadhila Brahimi affirme que « l’e-réputation est tout simplement la réputation » d’une personne dont le but est de se mettre en valeur, d’être « recommandée » auprès des autres dans le cadre d’une logique de différenciation par la mise en place d’éléments positifs. Avec la e-réputation « les recommandations ont aujourd’hui une portée digitale à travers des écrits, des vidéos, des images, des boutons « Like » ou (directement) des boutons Recommandation ».
Mme Brahimi constate qu’à présent la e-réputation est perçue d’une manière négative du fait que n’importe qui est en mesure de publier librement sur les réseaux numériques n’importe quel genre d’information et sans aucun contrôle.
Mme Brahimi constate qu’à présent la e-réputation est perçue d’une manière négative du fait que n’importe qui est en mesure de publier librement sur les réseaux numériques n’importe quel genre d’information et sans aucun contrôle.
A partir du moment où nous nous apprêtons à publier une information nous concernant ou concernant d’autres entités (personnes physiques, entreprises, ...), nous perdons systématiquement la maîtrise de cette information. D'une part, avec un « accès public », l’information devient, elle aussi, publique. Et d’autre part, nous n’avons aucune garantie que l’information que nous publions en « accès restreint », ne soit reprise ou publiée par la suite en « accès public » par quelqu’un de notre entourage numérique. Mme Brahimi nous invite donc à découvrir la e-réputation dans son aspect positif, constructif et 100 % réel.
Par exemple, sur des réseaux professionnels tels que « Viadeo » ou « LinkedIn » il est question de « capitaliser nos expériences », c’est-à-dire de mettre en valeur les projets sur lesquels nous avons travaillé en vue de montrer nos compétences. Pour cela, Mme Brahimi souligne l’importance de « maîtrise des techniques de valorisation » qui consistent tant à valoriser nos petites expériences de travail, nos centres d’intérêt, notre engagement personnel, qu’à alimenter sans cesse notre profil (activités, mises à jour, blog, agenda électronique, réseautage régulier : s’intéresser aux autres personnes, contribuer à alimenter leurs profils).
Sources :
(1)
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L. Merzeau, "PRÉSENCE NUMÉRIQUE : LES MÉDIATIONS DE L'IDENTITÉ," GRESEC, 2009.
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(2)
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A. Villeneuve, 10 Juin 2009. [En ligne]. Disponible: http://e-reputation.org/definition-e-reputation-105.
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